Généalogie valaisanne et informations utiles
En Valais, les registres d’état civil sont tenus depuis 1852. Auparavant, les baptêmes, mariages et décès ont été tenus dans les registres de paroisses. Les copies de ces registres peuvent être consultées aux Archives du canton du Valais.
Les registres de paroisse sont, pour la plupart, écrits en latin. Les mots latins les plus utilisés ainsi que les noms de lieux en latin sont inventoriés dans la page lexique.
La liste des patronymes valaisans permet de vérifier l’origine valaisanne d’une famille, avec le détail des familles de Conthey.
Les travaux des membres de l’AVEG peuvent être consultés sous la forme de listes éclair.
Vous réalisez des relevés systématiques de registres ou d’archives ? Utilisez les formulaires de relevés BMS informatisés que l’association met à disposition.
Les Archives de l’Etat du Valais conservent dans leurs dépôts les recensements de la population valaisanne des années 1798, 1802, 1829, 1837 1846, 1850, 1870 et 1880.
Ceux-ci ont été numérisés au cours des dernières années et sont désormais progressivement mis en ligne.
Patronymes
Avez-vous une bourgeoisie valaisanne ?
Les patronymes que vous trouverez dans la liste ci-dessous vous indiqueront leur présence en Valais dans le répertoire des noms de famille suisse.
Vous connaitrez ainsi un peu mieux l’origine de votre nom de famille, son évolution.
Les communes valaisannes
Commune | District |
---|---|
Val-d’Illiez | Monthey |
Varen (Varone) | Leuk (Loèche) |
Venthône | Sierre |
Vernamiège | Hérens |
Vernayaz | Saint-Maurice |
Vérossaz | Saint-Maurice |
Vétroz | Conthey |
Vex | Hérens |
Veyras | Sierre |
Veysonnaz | Sion |
Vionnaz | Monthey |
Visp (Viège) | Visp (Viège) |
Visperterminen | Visp (Viège) |
Vissoie | Sierre |
Vollèges | Entremont |
Vouvry | Monthey |
Registres des paroisses
Les Archives cantonales (AEV) mettent à disposition des généalogistes les copies de registres des baptêmes, mariages et décès des paroisses valaisannes. L’autorisation écrite du curé des paroisses concernées est nécessaire pour consulter ces registres. Les registres paroissiaux sont pour la plupart écrits en latin ; notre lexique latin-français liste les termes latins les plus fréquemment utilisés, ainsi que les noms des lieux latinisés.Les registres des paroisses suivantes sont à disposition aux AEV :
[ de A à B ] [ de C à D ] [ de E à I ] [ de K à M ] [ de N à P ] [ de R à S ] [ de T à Z ]
Les registres de paroisses contiennent quelquefois des anecdotes, messages laissés par le curé pour la postérité.
Recherchez des informations sur les communes / paroisses valaisannes.
Archives de l’Etat du Valais
Adresse
45, rue de Lausanne, 1950 Sion
Tél. 027/606 46 00, fax 027/606 46 04
e-mail archives@admin.vs.ch
http://www.vs.ch/aev
Heures d’ouverture et de prêt
lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 18h00
samedi de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 17h00
Salle de travail
8 à 10 places en partie équipées pour ordinateur
Les Archives cantonales ont une mission administrative et historique. Elles rassemblent et conservent les documents anciens et modernes émanant de l’administration de l’Etat qui ont une valeur juridique, politique, économique, historique, sociale ou culturelle. En outre, elles gèrent des fonds d’archives de provenance non étatique qui leur sont confiés.
Elles ont l’obligation d’assurer la conservation des documents anciens, chartes, registres, livres manuscrits, plans, etc. et d’éviter toute perte et destruction de pièces uniques et irremplaçables.
Les Archives ont également pour tâche de rendre accessibles, au moyen d’inventaires et de fichiers, les documents conservés afin d’en faciliter la gestion pour les administrations et la mise à la disposition de la recherche historique. Elles sont ainsi tenues de favoriser l’exploitation scientifique de leurs fonds.
Bibliothèque
La bibliothèque de la salle de travail est destinée à la consultation sur place. Les livres ne sont pas prêtés à l’extérieur. Il s’agit d’une bibliothèque historique avec accès libre. Elle contient principalement des ouvrages de base concernant l’histoire du pays, c’est-à-dire des travaux souvent consultés (collections de sources imprimées; ouvrages généraux sur l’histoire politique, culturelle, économique et sociale; thèses; mémoires de licence; monographies de communes et de paroisses, etc.), des revues historiques (Vallesia, Cahiers de Vallesia, Annales valaisannes, Butter aus der Walliser Geschichte, Walliser Jahrbuch) ainsi que des collections administratives (Recueil des lois, Rapport de gestion du Conseil d’Etat, Bulletin officiel, Budget et Comptes de l’Etat du Valais, Bulletin du Grand Conseil, etc.).
Inventaires et outils de travail
Quelque deux cents registres d’inventaires et de nombreux fichiers peuvent être consultés par les lecteurs grâce au libre accès. Un lecteur de microfilms et une photocopieuse sont également à la disposition des chercheurs. Pour préserver les documents originaux manuscrits, il est interdit d’effectuer des photocopies sans l’autorisation spéciale d’un(e) archiviste. Il est possible de commander des photographies ou un microfilm des pièces d’archives.
Les Archives de l’Etat du Valais poursuivent depuis plusieurs années une politique de mise à disposition sous forme numérique des documents d’archives et des connaissances scientifiques liées aux fonds qu’elles conservent.
Elles ont par ailleurs réalisé, en collaboration avec la Médiathèque Valais et les Musées cantonaux du Valais, des plateformes thématiques sur le Rhône et l’émigration.
Elles ont aussi collaboré avec le Musée de Bagnes à une plateforme consacrée à la catastrophe du Giétro.
Ressources numériques des Archives de l’Etat du Valais
Ouvrages généalogiques disponibles
L’inventaire des ouvrages disponibles nous est mis à disposition par Geneamicale (www.geneamicale.net) :
Conditions et limites de l’utilisation des documents
Comme les documents d’archives sont des pièces ou des dossiers uniques et irremplaçables, ils doivent être traités avec précaution. Leur consultation n’est permise que dans la salle de travail. Pour des raisons de sécurité, le prêt à domicile est exclu.
Demande de recherches généalogiques
Les Archives cantonales sont en mesure de mettre à votre disposition la documentation adéquate, mais ne font pas les recherches généalogiques. Le Service des Archives n’a en effet ni le personnel ni le temps pour effectuer de tels services. Il faut donc vous déplacer aux Archives.
Etat civil du Valais
Les registres de l’état civil et les arrondissements de l’état civil en Valais
Les arrondissements de l’état civil sont en pleine mutation. De nombreuses fusions d’offices d’état civil et de communes ont lieu ; pour avoir une liste à jour des offices d’état civil pouvant répondre à vos requêtes, consultez la liste des offices de l’état civil.
La tenue des registres des naissances, des mariages et des décès pour l’Etat est une invention de la Révolution française. En 1792, la France a introduit les premiers offices de l’état civil. Ailleurs, on se contenta encore longtemps des registres paroissiaux. Chez nous, en Valais, ce fut la loi du 25 mai 1852 sur la tenue des registres de l’état civil qui inaugura le contrôle de l’Etat sur les inscriptions des naissances, des mariages et des décès.
Le Gouvernement de l’époque, à majorité radicale, introduisit, afin d’obtenir une plus grande régularité, des formulaires uniformes avec des rubriques imprimées. Il décréta également l’obligation de faire la déclaration de chaque naissance, mariage ou décès au teneur des registres, puis il chargea le clergé de cette tâche. L’article premier de la loi précise : « Les registres de l’état civil destinés à l’inscription des naissances, des mariages et des décès son confiés aux RR. desservants des paroisses. »
Ces registres civils ont été tenus consciencieusement de 1853 à 1875. Hélas, ils n’ont été que partiellement conservés. Quarante-deux de ces registres se trouvent aujourd’hui aux Archives d’Etat. Heureusement, les curés ont continué parallèlement les inscriptions dans les anciens livres de paroisse.
C’est seulement après la révision de la Constitution fédérale, en 1874, que le législatif put émettre une loi sur le mariage et l’état civil, introduisant ainsi une réglementation valable pour toute la Suisse. Avec l’introduction du mariage civil, la loi releva le clergé catholique et protestant de la tenue des registres.
Le Valais créa, en 1876, 53 arrondissements de l’état civil. Désormais, la responsabilité de la tenue des registres des naissances, des mariages et des décès incomba aux officiers de l’état civil, nommés par le Conseil d’Etat. En 1929, on y ajouta les registres des familles.
Actuellement, le canton compte 72 arrondissements. Ceux ci sont soumis à un contrôle très strict de la part de l’Etat, et c’est le Service cantonal de l’état civil, qui a ses bureaux à l’Avenue de la Gare 39 à Sion (ancien bâtiment dit des Entrepreneurs), qui est l’organe officiel de surveillance. Ce service est actuellement dirigé par Mme Françoise Gianadda. Les registres de l’état civil ne sont bien sûr pas accessibles au public. Leur consultation est soumise aux sévères réglementations de la loi sur la protection des données d’une part, et de l’autre aux réglementations plus sévères encore de l’ordonnance fédérale sur l’état civil, du premier juin 1953.
Ce que chaque généalogiste doit savoir, s’il ne veut pas s’exposer à de graves désillusions, est contenu dans les articles 29 à 30a et 138 de l’ordonnance, en vigueur depuis le 1.1.1998.
Art. 29
Toute personne a le droit de connaître les données qui concernent son propre état civil. La divulgation de données à des représentants légaux ou conventionnels s’effectue dans les limites de leurs pouvoirs. La divulgation de données personnelles aux tribunaux et aux autorités administratives suisses s’effectue sur demande et dans la mesure où cela est indispensable à l’accomplissement de leurs tâches légales. La divulgation de données personnelles à des particuliers s’effectue lorsqu’un intérêt direct et digne de protection est établi et que l’obtention des données auprès des personnes concernées est impossible ou ne peut manifestement pas être exigée.
Art. 29a
L’autorité cantonale de surveillance peut autoriser par écrit la divulgation de données personnelles à des fins de recherche scientifique ne se rapportant pas à des personnes, lorsque l’obtention des données auprès des personnes concernées est impossible ou ne peut manifestement pas être exigée. Elle impose les charges prévues par le droit de la protection des données, en obligeant notamment les destinataires à : rendre les données anonymes dès que le but du traitement le permet; ne communiquer les données à des tiers qu’avec le consentement de l’autorité cantonale de surveillance; garantir que l’identification des personnes concernées est impossible en cas de publication des résultats du traitement. L’autorité cantonale de surveillance peut autoriser par écrit la divulgation de données personnelles à des fins de recherche se rapportant à des personnes pour autant que l’obtention des données auprès des personnes concernées est impossible ou ne peut manifestement pas être exigée. Elle assortit l’autorisation de charges afin d’assurer la protection des données. La divulgation de données personnelles s’effectue au moyen : de communications (fondées notamment sur les art. 106 et 120 ss); d’extraits (art. 138 ss); de copies (art. 143 et 144); d’inscriptions portées dans le livret de famille (art. 146 ss); de renseignements écrits; de renseignements oraux aux offices de l’état civil, aux autorités cantonales de surveillance de l’état civil et à l’Office fédéral de l’état civil; La divulgation est soumise aux prescriptions particulières de l’art. 138, alinéas 2 à 4.
Art. 30a
L’autorité cantonale de surveillance peut, exceptionnellement, autoriser par écrit la consultation des registres de l’état civil si la divulgation des données conformément à l’art. 30 ne peut manifestement pas être exigée. Elle assortit l’autorisation des charges nécessaires à la protection des données.
Art. 138
L’office de l’état civil délivre les documents suivants sur la base des registres spéciaux ou du registre des familles : les extraits; les attestations et certificats; Les documents établis sur la base des registres des familles régionaux ou centraux (art. 113, 3e et 4e al.) sont exclusivement délivrés par la personne responsable de la tenue de ce registre. Si l’ordonnance du 31 mai 1996 sur les formules de l’état civil et leurs modes d’écriture prévoit une formule pour le document à délivrer, celle-ci doit être utilisée. La divulgation de données personnelles correspondant à des inscriptions radiées ou recouvertes ainsi qu’à des parties radiées d’une inscription nécessite l’autorisation de l’autorité cantonale de surveillance.
Remarque
Les prescriptions de protection des données ne s’appliquent pas aux registres de plus de 120 ans (la date de la clôture du registre fait en principe foi). Toute personne intéressée peut donc en prendre connaissance d’entente avec l’officier de l’état civil.
Toute personne a le droit de connaître les données qui concernent son propre état civil (art. 29, al. 1 OEC) et donc de se faire délivrer des documents qui comportent des indications relatives à sa propre existence ainsi qu’aux liens qu’elle a avec ses parents en ligne directe et son conjoint (ou ses conjoints successifs). Un particulier ne peut demander un acte que pour lui-même, sauf s’il produit une procuration. La ligne directe n’existe plus; les personnes en vie doivent donner leur accord pour que d’autres puissent obtenir des extraits les concernant.
Depuis le 1.1.1998, une autorisation de consulter les registres n’est donnée qu’aux professionnels munis d’une procuration de la famille. Pour les autres cas de recherches généalogiques, l’autorité de surveillance peut délivrer une autorisation d’obtenir des renseignements auprès des officiers de l’état civil, contre émolument; cette autorisation ne sera délivrée qu’après avoir épuisé toutes les possibilités d’obtenir les renseignements par la délivrance d’extraits. L’ordonnance fédérale sur les émoluments en matière d’état civil du 27 octobre 1999 prévoit, en autres, les émoluments suivants :
Acte de naissance, décès, mariage ou reconnaissance : Fr. 25,00 Certificat individuel d’état civil : Fr. 25,00
Acte de famille : Emolument de base : Fr. 25,00 (+ par personne supplémentaire autre que le titulaire : Fr. 5,00 )
Attestation et certificat : Fr. 30,00 Collaboration à la consultation des registres, par demi-heure : Fr. 40,00 Autorisation de divulguer ou de consulter des données : Fr. 20,00 à 200,00
Lexique
Les registres paroissiaux, jusqu’à une période récente, ont été tenus en latin par les desservants des paroisses. Voici deux outils pour aider les non-latinistes dans leurs travaux :
le dictionnaire latin-français : les mots et expressions utilisés fréquemment dans les registres paroissiaux.
Vous pouvez également consulter un dictionnaire latin-français plus complet ici
le répertoire des noms de lieux latinisés du Valais : entrez le nom latin et découvrez de quel village il s’agit. Il est également possible d’entrer le village ou le district, et de découvrir les noms latins correspondants.
Conseils :
- attention aux orthographes différentes ;
- contentez-vous de quelques lettres afin d’élargir la recherche ;
- la recherche liste toutes les occurrences de votre suite de caractères, quelle que soit sa position dans le nom latin ou français, le lieu ou le district.
Les villages dont la traduction est évidente n’ont pas été renseignés dans la base de données.
Relevés BMS de l’AVEG
A ce jour, 410321 actes sont informatisés, répartis sur 33 paroisses valaisannes.
Les relevés BMS (baptêmes, mariages, sépultures) informatisés constituent un formidable outil pour le généalogiste, pour autant que quelques règles de base soient respectées. C’est la raison pour laquelle l’AVEG vous propose le modèle et les recommandations de saisie qui suivent, et vous encourage à participer à l’informatisation des registres du Valais.
Le modèle proposé est au format EXCEL, et composé de différentes pages pour chaque type de relevé (baptêmes, mariages, sépultures, etc.)
Ce format des données est compatible avec les outils de gestion développés par l’AVEG, qui permettent de consolider et publier les relevés ainsi saisis.
La recherche peut s’effectuer sur toute la base.
En mettant vos relevés systématiques à disposition de l’AVEG, vous contribuez à l’édification d’une précieuse base de données, consolidée sur l’ensemble du Valais. Les membres de l’association peuvent accéder en ligne aux registres informatisés (accès protégé).
Si vous voulez contribuer à l’informatisation des registres d’une paroisse valaisanne,
contactez Guy-Bernard Meyer , qui coordonne les travaux afin d’éviter que plusieurs personnes ne travaillent sur les mêmes registres !
Aperçu des données de l’AVEG
Veuillez renseigner les champs noms et prénoms. Caractères jokers ‘%’ et ‘_’ acceptés.
Listes éclair
Ressources et publications pour les recherches généalogiques en Valais
Les anciens numéros des bulletins de l’AVEG sont disponibles sur demande, consultez la liste des articles déjà parus ! Consultez aussi les articles publiés sur nos pages !
Nos pages se sont enrichies des armoiries des communes et districts valaisans.
Plusieurs maisons d’édition ont édité des livres consacrés au Valais d’autrefois.
Le Web fournit de plus en plus d’informations aux généalogistes ; nos pages « liens » proposent une sélection de sites consacrés aux Sociétés historiques et généalogiques en Valais, des pages personnelles consacrées aux familles valaisannes, des pages créées par les descendants de familles valaisannes émigrées, des liens pour la localisation des communes et villages valaisans, ainsi que d’autres liens pour vos recherches généalogiques en Suisse, et une sélection d’outils pour faciliter vos recherches.